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electroblog

28 mai 2007

histoire de la drum'n'bass

Drum and Bass

La Drum and Bass est un genre de musique électronique et une danse apparus en Angleterre au début des années 1990, spécialement au fameux club de jazz Blue Note de Londres, en 1994. Le nom, qui peut aussi être orthographié drum'n'bass, drum&bass ou encore dnb, signifie littéralement « batterie et basse ». Elle est donc caractérisée par ses breakbeats de batterie et ses lignes de basse lourdes à très basse fréquence ayant pour but de faire ressentir au danseur des vibrations à l'intérieur du corps. Ces deux composantes constituent l'essence du genre. La mélodie est généralement minimale et sert généralement d'emphase aux percussions qui sont extrêmement répétitives. La drum n' bass peut être accompagnée de textes dits de manière rapide et rythmée par un MC.

Cette danse se pratique généralement dans des clubs et parfois dans des free parties. Par ailleurs, elle emprunte abondamment des sonorités au jazz, au Ragga, au Funk, à la Soul, à la Techno au Hip Hop, voire à la musique classique, notamment par l'utilisation de sample. Cette variété de couleurs musicales permet d'exprimer une palette d'émotions très variées, alors que le tempo se situe généralement toujours entre 160 et 190 BMP. Au cours d'un mix drum and bass, l'auditeur pourra donc vivre des passages calmes et des passages d'excitation, des passages joyeux et des passages sombres, alors que le tempo reste identique. Cette constance du tempo est un élément clé de la pratique musicale du DJ

Musicologie du drum and bass

Il y a plusieurs façons de voir ce qui constitue le "vrai" drum and bass étant donné que ce genre est très éclectique, depuis les puissantes lignes de batterie du techstep sans vocaux jusqu'aux atmosphères détendues de la liquid funk. Le genre a été comparé au jazz, où l'auditeur pouvait y entendre des sons très différents mais venant pourtant du même genre musical, car comme le drum and bass, il s'agit plus d'une approche ou d'une tradition que d'un style. Les sonorités drum and bass sont extrêmement variées, et une personne n'y étant pas familière risque de ne trouver que peu de ressemblances entre les sous-genres.

Le drum and bass pourrait d'une façon être défini comme un genre musical strictement électronique, avec pour seuls élements vivants le choix et le mélange des morceaux par le dj pendant un concert. Cependant, l'expansion de live acts utilisant des instruments acoustiques et electriquement amplifiés, en particulier ceux employant un batteur en temps réel (comme le groupe suisse Freebase Corporation), poussent le genre en dehors de la définition parfois étroite de la musique électronique.

Pour les raisons suscitées, la musicologie du drum and bass est difficile à définir avec exactitude. Cependant nous allons voir que certaines caractéristiques importantes peuvent être observées.

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17 avril 2007

ELECTRO

<<<<<<<<<<<<<<<VITALIC>>>>>>>>>>>>>>>

" La blague a ses limites" convient Vitalic, alias Pascal Arbez, qui a pris le pseudonyme de Vitalic uniquement pour sa consonance. "J’avais alors très envie de créer le personnage d’un film réaliste un peu triste, l’Ukraine lui donnait un côté à la fois exotique et crédible." Jusqu’à cette année, beaucoup y ont cru. En Grande-Bretagne, Vitalic donnait des interviews en anglais tout en prenant un fort accent russe et racontait son épopée. Ses proches étaient tenus au silence si un journaliste tentait d’en savoir plus.

Daft Punk, la révélation

Fait certain : le succès est vraiment venu par son maxi Poney E.P., sorti en 2001 sur International Deejay Gigolo. Sur les conseils de son copain The Hacker, Vitalic avait envoyé une maquette à DJ Hell, patron du label. Le titre La Rock 01, une techno implacable et tapageuse embrasera les pistes de danse de tous les clubs de la planète.

C’est à côté de Dijon, la capitale de la moutarde, que vit Pascal Arbez. C’est là que tout a commencé. En 1995, lors d’un live des Daft Punk dans cette ville, c’est la révélation. Il a 17 ans, s’achète quelques synthés Roland et commence à composer. L’année suivante, il produit un premier maxi, sous le nom de Dima, pseudo qu’il utilisera jusqu’en 2000. Dans le même temps, il a créé son label avec quelques amis, Citizen Records.

S’il n’a pas pratiqué le trubcka ukrainien, Vitalic a une expérience du trombone, instrument dont il a joué à partir de l’âge de 8 ans jusqu’à ce live des Daft Punk. "Mais être musicien n’est pas toujours un atout pour faire de la musique électronique : à moins d’être un très grand musicien, on n’a pas trop tendance à vouloir casser les règles." Justement, la techno s’est progressivement enfermée dans de plus en plus de règles, "elle s’est trop codifiée, alors qu’elle est avant tout une musique d’expérimentation." Sur ce premier album intitulé OK Cowboy, Vitalic a tenté d’échapper aux règles du genre. La construction des morceaux utilise parfois la structure couplet-refrain, apparaissent çà et là des références à des musiques populaires (fanfares, polka…), mais surtout Vitalic n’hésite pas à reproduire guitares, cuivres ou batterie, uniquement à partir de ses machines. Sur cet album, tout est électronique, il n’y a ni instrument acoustique, ni sample, contrairement à ce que l’on croit entendre. " La distinction entre musique électronique et musique acoustique n’est plus très importante, ce que je veux, c’est créer un effet de doute."

Un album attendu

Dans cet album mélancolique et festif à la fois, les influences musicales se bousculent. Si l’on remonte un peu en arrière, le musicien explique s’être entiché de l’italo-disco de la fin des années 70. "Une disco plus électronique qu’aux Etats-Unis, car produite avec moins de moyens. Mais sur cette mécanique et sur cette froideur électronique, l’émotion passait par la voix, à mi-chemin entre réussite et mauvais goût." se souvient Vitalic, adepte par exemple des titres épiques et sombres de Giorgio Moroder. Une influence assez présente dans ses productions. Adolescent, Pascal se voyait chanteur de new beat, ce genre de house lente très populaire en 1988 (Confetti’s, One O One Electric Dream…). On lui sait gré d’avoir oublié ce rêve d’enfant…

Qu’écoute Vitalic aujourd’hui ? "C’est par périodes. Ces derniers mois par exemple, entre la sortie de mon album, les lives et plusieurs remixes, je ne me suis pas trop tenu au courant. C’est plutôt la musique qui est venue à moi. Mais cela fait longtemps que je n’ai pas eu de grosse révélation." La dernière, c’était Wim Mertens, un compositeur belge de musique classique répétitive. Mais Vitalic cite quand même volontiers Fisherspooner, LCD Soundsystem, The Rapture ou Bloc Party. D’avantage de guitares que de boîtes à rythmes donc.

Depuis 2001, son premier album se faisait un peu attendre… " On me disait : il faut le sortir rapidement, sinon, le buzz va retomber. Mais j’ai préféré faire mon disque quand j’en avais envie et quand j’avais des choses à exprimer." Il y a aussi eu quelques questions juridiques à régler pour quitter le navire International Deejay Gigolo. Après le Poney E.P., Vitalic a beaucoup voyagé pour se produire en live un peu partout, au rythme d’un par semaine. Un live musclé, dont la pression ne descend pas d’un cran, abandonnant un public épuisé mais heureux… Car Vitalic est un homme de live, il n’a d’ailleurs jamais été DJ et cela ne le tente pas. Il peaufine, fait évoluer et améliore constamment sa prestation. Cet été, il sera sur la route des festivals : les Eurockéennes dans l’Est de la France, le Dour Festival en Belgique, Fuji Rock au Japon ou encore Dance Valley aux Pays-Bas. Vitalic sait faire chanter ses machines en studio comme sur une scène, " pas besoin de virtuosité, sinon celle du programmeur, qui permet d’être plus personnel. Mais la plupart des musiciens se contentent d’utiliser les 127 sons qui sont fournis sur un synthé." Doué en programmation peut-être, mais Vitalic n’en reste pas moins un musicien, capable d’exiger l’impossible


Interview

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Cet été, avant Katrina et Rita, il y a eu Vitalic. Pascal Arbez de son vrai nom est le tsunami qui a retourné les clubbers et en a laissé plus d'un démunis, à la fin de son set. Pour la promotion de son album Ok Cowboy (voir critique mois de mai), il avait concocté le very meilleur de ses morceaux, enchaîné à un rythme diabolique, de quoi faire hurler de plaisir. Poney, La Rock , My Friend Dario… autant d'hymnes de la nuit techno… Interview.

       

Sur tes sets la foule est vraiment en délire, à quoi attribues-tu cette frénésie?
         
Vitalic : Je ne sais pas. Il n'y a pas de recette miracle, sinon tout le monde l'utiliserait. Certaines soirées sont plus difficiles que d'autres et mon karma connaît des coups de pompe, mais dans l'ensemble j'ai fait une très belle tournée estivale. Rien n'est meilleur pour le moral qu'une soirée réussie et quand il y a véritablement eu un rendez-vous avec le public.

       

Alors que le gigolo 69 est sorti en 2001, pourquoi avoir attendu autant de temps avant de faire ton album? Pourquoi d'ailleurs as-tu mis Poney et La Rock sur ton album: manque d'inspiration ou morceaux incontournables?
         
Vitalic : Manque d'inspiration bien sûr, tu réponds toi-même à la question... Ces morceaux n'auraient plus eu l'occasion d'être réunis sur un cd si je ne le faisais pas maintenant. Le temps écoulé entre la sortie du Poney EP  et de OK Cowboy est dû à mes tournées et à tout un tas d'évènements qui ont retardé la sortie. Mais je n'ai pas eu l'impression que ça a duré tant de temps. Moi, je n'ai pas arrêté de bouger en tout cas. 

       

Comment travailles-tu sur les morceaux? Tu fais tout tout seul?
         
Vitalic : Oui, je suis auteur, compositeur, interprète... Je ne voulais pas d'invités (chanteur/chanteuse/guitares ou autre...) sur ce premier album, sans explication particulière. Ca s'est fait tranquillement. Il y a des moments de créativité intense, et d'autres qui sont moins soutenus et qui consistent plus en recherche. Au bout d'un temps, je me rends compte que j'ai réussi ou non à faire ce que je voulais faire, et je fais ou non le morceau. D'autres fois, c'est très rapide et en 3 heures, j'ai pratiquement le morceau, que je finalise en deux jours. Il n'y a pas de règle en fait.

       

Que penses-tu de la scène électro actuelle?
Vitalic : Rien de particulier. Elle est différente dans tous les pays, dans toutes les villes, dans toutes les soirées. Je ne la trouve pas si molle et assez créative si on fouille en dessous des myriades de disques qui consistent à pomper des tracks qui existent déjà, mais ça a toujours marché comme cela et dans tous les styles. Ecoutez Jackson, et vos oreilles ne vont pas y croire tellement c'est beau.  Mais il faut chercher sous le tas de copies de Miss Kittin et The Hacker.

       

Après un été qui a dû être très fatigant, quels sont tes projets?
         
Vitalic : Oui, mais c'est de la bonne fatigue. Mes projets sont de faire évoluer le live et de sortir un disque de The Silures, mon projet avec Linda Lamb. J'ai fini mes remixes et je ne pense plus en faire pour un temps. Ma tournée continue et je pars deux semaines en Angleterre avec Soulwax. 

       

Enfin, je me demandais, qui est Dario?
Vitalic : Un peu moi et un peu tout le monde. Mais surtout le gars sur la plage qui se prend au sérieux et qui prête plutôt à sourire.


                              Singles et EP



  • Poney EP (2001)label International Deejay Gigolo Records

A1 Poney Part 1 , A2 Poney Part 2 , B1 La Rock 01 , B2 You Prefer Cocaine

  • To L'An-fer From Chicago (12")(2003)label Error 404

A1 DJ Tonio & Vitalic To L'An-fer From Chicago A2 DJ Tonio & Vitalic To L'An-fer From Chicago (Remix By Millimetric) A3 DJ Tonio & Vitalic Loop 1 A4 DJ Tonio & Vitalic Loop 2 A5 DJ Tonio & Vitalic Loop 3 B DJ Tonio & Hacker, The Connexion (Club Mix)

  • Fanfares (12") (2004) Different PIAS France

A1 Fanfares, A2 Wooo, AA Candy

  • Mix From The Debut Album OK Cowboy (2005) CD3 promo Different , Play It Again Sam (PIAS)

qui contient : Mix From The Debut Album "OK Cowboy" (12:23)

  • My Friend Dario (2005) label Different Play It Again Sam (PIAS)

A My Friend Dario (Extended Mix), B My Friend Dario (Dima Prefers New Beat Mix)

  • No Fun (2005) label Different , Play It Again Sam (PIAS)

A1 No Fun (Rework), A2 Newman , B1 Juliet India , B2 Repair Machine (Discomix)

Remixes

  • Living On Video, Trans-X, Not On Label
  • Swany, Lady B' (2002) label 541
  • Visions, Slam feat. Dot Allison (2002), label Soma Quality Recordings
  • Shari Vari, A Number Of Names(The Hacker & Vitalic Remix)" (2002) label International Deejay Gigolo Records
  • 1982, Miss Kittin & The Hacker (2002) sur la compile The Loveparade Compilation 2002 - Access Peace , label Low Spirit Recordings
  • You Are My High, Demon vs. Heartbreaker (2002) label 20000st
  • Ghost Train, Manu le Malin (2002) label bloc 46
  • Cish Cash, Basement Jaxx label (2004) XL Recordings
  • Technologic, Daft Punk (2005)
  • Who Is It, Björk (2005)
  • What Else Is There ?, Royksopp (2005)

Sous le pseudo DIMA : (à noter que Vitalic se remixe éventuellement lui même sous le pseudo DIMA)

  • Take A Walk, Bolz Bolz (Neo-Romantic Dima Remix)
  • Fadin' Away, The Hacker(Dima Remix)
  • The Realm, C'hantal (Kilometric Mix)
  • You Know, Hustler Pornstar (Dark Tech Mix)
  • The Essence Of It, Elegia (Dima Mix)
  • U Know What U Did Last Summer, Hustler Pornstar - (Dima Mix)
  • Ice Breaker, Scratch Massive - (Dima Mix)
  • My Friend Dario, Vitalic (Dima Prefers New Beat Mix)(2005)
  • Red X, Useless - (Cymbalistic Remix By Dima)

Autres pseudos, groupes, side projects

  • The Silures, avec Linda Lamb
  • Hustler Pornstar
  • Vital Ferox, avec Al Ferox

Vital Ferox : EP : Absolut (12") (2001) label Dancefloor Killers titres : A Absolut ; B1 Suck Da MC ; B2 Sclerotika

Remixes : Bloc 46/006 Remix Project (12") label Bloc 46 A Ghost Train (Vitalic Remix) ; B1 Daddy Is...On The Way Home (Al Ferox Mix) ; B2 Matrix (Al Ferox Matrix Mix)

15 avril 2007

DRUM'N'BASS

                                                      
PENDULUM - Slam / Out There (Breakbeat Kaos)                      break sur le dernier Pendulum !
                    mardi 4 octobre 2005                    

                   

         

Un morceau break sur le dernier Pendulum !                             PENDULUM - Slam/Out There //Breakbeat Kaos
On ne présente plus le mythique trio Australien Pendulum, plus connu sur la scène Drum n bass, ils sortent cette fois un morceau break beat ! oui monsieur !
"Slam" est bien fidèle à leur style (DnB) avec une intro hip hop et des synthés orientaux façon push the button , on arrive assez vite au beat plus rapide et aux mélodies délirantes, c’est leur marque de fabrique en quelque sorte, mélodies qui peuvent donner des éclats de rires éventuellement, (...)

                           
                           
                           

         


"Out there" est bien break beat celui là :  toujours leur intro space, synthés haiwaien...pourquoi pas ? Puis vient le moment ou la rythmique arrive, sorte de grosse basse bien lourde : du Fat ! comme ils disent labas. On reconnaît encore leur style, toujours des ambiances différentes voir opposées meme, dans un seul track.

Pendulum était déjà présent cet été en « Break Beat set » lors des célèbres soirées Super Charged @Brighton, on ne peut qu’espérer les entendre jouer un peu de break lors de leur prochaine venue à Paris au Cabaret Sauvage en Décembre pour la soirée I Love Jungle...


  Un morceau?

un clip?

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